• Garder la forme en attendant bébé    

    Garder la forme en attendant bébé

    Les femmes enceintes sont nombreuses à souhaiter conserver une activité physique. Mais les préconisations varient trop souvent d’un médecin à l’autre. Le point avec deux spécialistes.

    Qu'elles soient très sportives ou juste férues de fitness, les femmes qui décident de continuer à faire du sport pendant leur grossesse sont souvent victimes de «body shaming» (humiliations à cause de leur corps). Ces injonctions, elles les retrouvent autant dans les vestiaires des studios de yoga que sur les réseaux sociaux lorsque des blogueuses comme Sonia Tlev s'entraînent avec un gros ventre. A tort ou à raison? Décryptage avec Jacques Pruvost, médecin du sport à Marseille et membre de la Fédération d'athlétisme, et Jean-Louis Guillet, gynécologue-obstétricien à Paris.

     

    Des mentalités à la traîne

    Si on la compare aux pays scandinaves, à l'Angleterre ou aux Etats-Unis, où le sport est largement recommandé pendant les neuf mois de grossesse, la France se conforte dans une vision rétrograde. «Ici, on a tendance à considérer, à tort, la femme enceinte comme un sujet malade, témoigne le Dr Pruvost. Du coup, la grossesse est trop médicalisée. Ce n'est pas la bonne solution.» Et si la clé venait des femmes elles-mêmes? Aujourd'hui, elles seraient plus de 50% à exprimer leur désir de pratiquer une activité sportive pendant leur grossesse. Ce qui pousse le corps médical à faire évoluer ses idées sur le sujet.

     

    Des bienfaits prouvés

    «Bouger pendant la grossesse permet de lutter contre la prise de poids, contre le diabète général et gestationnel, explique le Dr Guillet. Celles qui font du sport enceintes ont souvent davantage de facilité pendant l'accouchement car elles maîtrisent mieux leur respiration. Enfin, il est important de conserver de la masse musculaire pour réduire le phénomène d'hyperlordose (le dos cambré) qui s'aggrave avec la grossesse, pour solliciter ses muscles pelviens, mais aussi, tout simplement, pour se sentir mieux dans son corps et dans sa tête!»

    A chacune son rythme

    Il est d'abord indispensable de ne pas avoir de contre-indications médicales. On choisit la discipline et la fréquence des entraînements selon sa pratique et son niveau. «Si on est une sportive confirmée (plus de six heures d'exercices par semaine) ou initiée (entre deux et six heures), on diminue la durée et l'intensité des séances au moins pendant les trois premiers mois, analyse le Dr Pruvost. Pour la suite, il faut continuer sa routine sport en étant attentive, cesser les abdominaux si l'on n'est pas à l'aise, y aller à son rythme, mais bannir les activités comme le rugby, le taekwondo ou la boxe à cause des risques de collisions. Pour les débutantes, l'idéal, pour se lancer en douceur, c'est la natation, l'aquagym, le stretching et tous les cours spécifiques prénataux.»

     

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  • MARIONAUD

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